Le pachira (pachira aquatica) est une plante tropicale dont les fleurs donnent des noix comestibles. Bien qu’étant originaire d’Amérique du sud, c’est en Asie que sa symbolique est la plus forte. Selon la tradition chinoise, ses feuilles palmées ressemblent à des mains qui attrapent l’argent et la chance, et son tronc torsadé devient le gardien de cette bonne fortune.

Également populaire au Japon et à Taïwan, il est souvent utilisé à des fins ornementales et il représente un cadeau de choix pour les pendaisons de crémaillère en garantissant bonheur et prospérité au nouveau foyer.

Les fruits du pachira sont ceux de l’œuvre d’art :
À celui qui la chérit, elle saura exalter sa passion artistique et son intérieur.
À celui qui investit, elle garantit un placement sûr, voire prospère.

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Ousmane Sow

PEINTRE | SÉNÉGAL

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C’est à Saint-Louis au Sénégal que j’ai vu le jour en 1952, avant que mes parents quittent cette localité pour s’installer aux environs de Keur Moussa où ils exercent leur métier traditionnel comme tout Peul attaché à sa culture ancestrale.

C’est à cet endroit que prend naissance mon inspiration. Gardant le troupeau, je commençais déjà à dessiner sur le tronc des baobabs, à l’aide de mon couteau qui me servait aussi de pinceau. A cette époque la culture Peul vivait une véritable crise d’identité et j’ai réalisé que j’étais porteur d’un message que je devais léguer à la postérité.

On était en 1968 et cette vision de messager s’est ensuite accentuée à maintes reprises jusqu’à devenir très nette. A l’image de celle du petit Amkoullel qui menait une course contre la montre pour sauver la culture Peul des vagues destructrices de l’Occident et qui affirmait à juste titre « En Afrique traditionnelle un vieillard qui meurt est une bibliothèque inexploitée qui brûle ».

Ainsi, j’ai décidé d’immortaliser par ma peinture, car je ne savais ni lire, ni écrire, la culture Peul authentique qui était à son crépuscule. Je ne pouvais pas non plus devenir griot, car on devient griot de par ses parents. Depuis cette période, je me suis consacré entièrement au métier d’artiste peintre en utilisant des techniques diverses.

J’ai ainsi participé à plusieurs expositions à des endroits différents. En 1975, j’étais accueilli par le Centre Culturel de Dakar et deux ans plus tard invité par la Galerie Renaud toujours dans la capitale. L’année suivante, le Centre Culturel Gaston Berger de Saint Louis m’offrait l’opportunité d’exposer dans ses locaux. La plupart des expositions qui suivront seront faites à l’étranger. C’est ainsi qu’entre 1980 et 1982, j’exposais à Orléans, au Centre Culturel PTT puis au lycée Jean SAY en France. Après la France, j’ai mené une exposition itinérante au Mexique, à Atlanta et enfin à Boston.

Parallèlement, j’initie des jeunes à la technique de l’aquarelle au lycée Français Jean Mermoz et à mon domicile de Keur Moussa, petit village situé à 50 KM de Dakar.

Aujourd’hui, je rejoins l’aventure Pachir’art avec l’espoir que mon message connaîtra une diffusion à l’international.