Dune

Pour ce tableau, comme pour d’autres d’ailleurs, il s’est passé beaucoup de choses étranges. Quand on le peignait, il flottait autour de nous un air de liberté.

Nous avions toutes les trois le sentiment diffus que nous allions enfin être  libres de ne travailler plus que pour notre passion, la peinture.

Le tableau nous « l’a prouvé », car quand nous étions en train de le peindre, toutes les fenêtres de la maison étaient ouvertes. C’était une délicieuse après-midi de printemps. Soudain un vent léger est venu du jardin jusqu’à nous. Nous étions en pleine réflexion sur le visage de la femme dune. Alors, on ne sait trop pourquoi, nous avons voulu suivre ce joli vent, qui nous a mené jusqu’à la porte d’entrée de notre maison atelier. Porte d’entrée que l’on a ouverte et là une pluie de pétales de roses est tombée devant nous. C’était magique. En revenant devant notre chevalet, nous savions comment nous allions terminer le visage de cette femme dune. Il serait, comme sa chevelure, emporté par le vent.

Pastel à l’huile sur papier toilé 144×87 cm par les triplées Bastelica.